Gaul montre le bout du nez
Le maillot jaune étant la propriété de Jan Adriaensens, les Belges assurent un train soutenu. L’Italien Monti se permet de passer en tête au sommet du col des Ares (km 27) quelques secondes devant Bahamontes, Gaul et le peloton. Rien de déterminant. Gaul fait de même au col du Portet d’Aspet (km 49) avant que 50 coureurs se regroupent dans la descente. Rebelote au col de Latrape où Gaul bascule (km 129) quelques secondes avant ses adversaires. Il reste 47 km de plat descendant et rien n’est joué.

 Les déboires de l’équipe de France
Mais revenons quelques instants sur les états d’âme de la formation tricolore : Bauvin est 4ème du général, Darrigade 5ème. Tous 2 revendiquent le leadership. Marcel Bidot, le directeur sportif, ne tranche pas ...
A 35 km de l’arrivée, Bauvin tombe. Malléjac, Géminiani et Barbotin l’attendent. Bidot décide de rester derrière eux, au cas où... 25 km plus loin, Darrigade, esseulé dans le groupe de tête, crève. Il doit regonfler à la pompe et perd 2’14’’ dans l’aventure. A l’arrivée, le Dacquois est en pleurs, parle de trahison et menace de ne plus jamais porter le maillot de la France.
Quant à Bauvin, il arrive encore plus tard, à 3’46’’ exactement.

 Defilippis bisse
Pendant ce temps, devant, Nino Defilippis remporte au sprint sa 2ème étape sur ce Tour. A 24 ans, le Turinois, vainqueur cette année du Grand Prix de la Montagne de la Vuelta, s’installe à la 8ème place du général.

Defilippis devant le maillot vert Picot.

Classement de l’étape

Classement général