20 hommes pour la victoire d’étape
Les coureurs traversent l’estuaire de la Loire en bac pour prendre le départ à Saint-Brévin.
Peu avant La Roche-sur-Yon (km 90), A. Desmet et Catalano lancent la bonne offensive. Les voilà avec 1’55" d’avance au km 112. Ils reçoivent alors le soutien de Hoevenaers, Van den Borgh, Quentin et Stablinski, puis de Gay, Bolzan, Foré (qui connaîtra des ennuis mécaniques), Thomin, Kersten, Busto et Moreno puis de Christian, Favre, Galdeano et Baffi puis de Annaert, Elliott et Ecuyer. Soit 20 coureurs devant avec 5’55’’ d’avance à 20 km de la ligne. Derrière, l’équipe de France gère de manière à ce que le maillot jaune de Darrigade ne soit pas mis en danger par Elliott, le plus dangereux des échappés (11ème à 8’13’’ ce matin).

 Baffi réalise le Grand Chelem
Le sprint est remporté par l’Italien Pierino Baffi qui s’est déjà illustré cette année aussi bien dans la Vuelta (2 étapes) que dans le Giro (1étape). Un exploit que seul Migel Poblet avait réalisé en 1956. Alessandro Petacchi y parviendra également en 2003. Notons que le père d’Adriano Baffi (vainqueur de 5 étapes du Giro et 1 de la Vuelta) sera le seul des 3 à terminer les 3 Tours cette année là.
Le peloton termine 5’30’’ plus tard. Suffisant pour que Darrigade qui est tombé sans gravité du côté de Rochefort (km 197) conserve sa belle Tunique. Le Dacquois n’en tient pas moins à remporter le sprint devant le maillot vert Graczyk et Gainche. La suprématie française de la vitesse est en jeu.

Excellente année pour Baffi

Et ce n’est pas fini...

Classement de l’étape

Classement général