Bahamontès, meilleur grimpeur pour la 6ème fois
Dès le départ, Joseph Novalès (Margnat-Paloma) démarre, accompagné d’Aerenhouts. Les 2 hommes possèdent 2’20’’ d’avance au pied de la côte du Cratère qui se révèle être l’objectif du français. Il s’agit en effet d’empêcher Julio Jimenez de marquer des points au sommet de cette difficulté. Ainsi, Federico Bahamontès remportera le Grand Prix de la Montagne. Objectif atteint : Novalès passe en haut (km 14,5) avec 1’55’’ d’avance sur le belge et près de 5’ sur le peloton.
« L’Aigle de Tolède » entre donc dans l’histoire en établissant un nouveau record : 6 victoires au classement de la montagne (1954, 58, 59, 62, 63 et 64), record qui sera dépassé par Richard Virenque, 7 fois lauréat entre 1994 et 2004.

 Stablinski honore son maillot de Champion de France
Novalès et Aerenhouts sont ensuite repris par le peloton qui somnole jusqu’au ravitaillement de Bourges (km 201). Graczyk attaque alors entraînant avec lui Milesi et Novak puis J. Groussard, Gainche et Everaert. Cette échappée prend fin au 250ème km.
Une nouvelle offensive ne tarde pas à se développer. Elle est l’œuvre de Ferrer (Pelforth), Stablinski (Saint-Raphaël), Desmet 2 (Wiel’s Groene Leeuw), Honrubia (Ferrys), Novalès (Margnat-Paloma) et Babini (Salvarani). Le peloton se désintéresse de la question et c’est avec 9’37’’ d’avance que ces 6 hommes franchissent la ligne à Orléans. Ce qui permet à Honrubia d’abandonner sa dernière place du général à Novak.
Jean Stablinski ne laisse pas passer l’occasion et remporte sa 4ème victoire d’étape sur le Tour.

Stablinski, parti de loin, devance nettement Babini et Ferrer

 Anquetil en a assez
La France se passionne pour ce Tour de France et se déchire entre les supporters d’Anquetil et les inconditionnels de Poulidor. Ces derniers n’hésitent plus à insulter, à siffler le maillot jaune, lui reprochant d’être à la tête d’une "mafia". Cette fois, c’en est trop. Anquetil perd patience et giffle un de ces énergumènes.

Classement de l’étape

Classement général