Une première dans l’histoire du cyclisme ?
55’ de retard sur l’horaire le plus pessimiste au contrôle de ravitaillement de Maussane (km 99) ! La cause de cet assoupissement du peloton ? Le mistral qui souffle à 80 km/h sur les étendues rases de la Camargue.
M. Lévitan décide que la plaisanterie a assez duré. Il place sa voiture devant les coureurs et autorise les directeurs sportifs à mettre leur voiture en protection sur les bas-côtés. Certains s’accrochent même à une portière d’auto ou au tansad d’une moto, et cela jusqu’à Bellegarde (km 130).

 Les sprinters sont de sortie
A la sortie de Saint-Gilles (km 147), Riotte, Beugels et Van Springel prennent l’initiative. Ils sont rattrapés par Van Den Berghe, Berland, Schutz, Galdos, Zandegu, Ottenbros, Janssen, Guerra, Jimenez, Swerts, Leman puis par Karstens, Reybrouck et Dancelli.
Poussés par le vent, ces 17 hommes creusent l’écart (4’40’’ à l’arrivée) sans que cela ne suscite de réaction de la part du peloton. Van Springel et Schutz ont beau occuper des places honorables au général, Merckx ne paraît pas très inquiet.
Peut-être préfère-t-il miser sur une nouvelle victoire d’étape par l’entremise de Guido Reybrouck ? Possible mais pas évident car la pointe de vitesse des Janssen, Leman, Ottenbros (futur champion du monde), Karstens, Dancelli n’est plus à démontrer. Et bien, l’avenir lui donnera raison. Bien emmené par ses coéquipiers de la "Faema" Swerts et Van Den Berghe, le flamand s’imposera pour la 6ème et dernière fois sur la Grande Boucle, après avoir remporté l’Amstel Gold Race en début d’année.

Reybrouck devant Janssen, Leman et Ottenbros (caché)

Classement de l’étape

Classement général