Pingeon proche de l’abandon ?
Après une heure de repos à Rouen, les coureurs se remettent en selle et, immédiatement, les hostilités reprennent grâce à Gabica qui entraîne avec lui Leblanc, De Schoenmaeker et Antheunis puis Merckx, Ocana, T. Pettersson, Michelotto, Berland et Huysmans. Ocana n’hésitant pas à relayer Merckx, l’écart atteint rapidement les 40’’. Il est temps pour les Mercier de Poulidor de se mettre à la tâche. On aurait compris que les Peugeot viennent leur prêter main forte mais leur patron, Roger Pingeon, semble souffrir d’un genou. Le bruit d’un possible abandon parcourt les rangs du peloton...
Finalement, les échappés sont repris. De nombreuses autres escarmouches agrémentent cette demi-étape mais il faut attendre les 20 derniers kilomètres pour que la situation se décante.

 Spruyt sans gloire
Léo Duyndam (Caballero-Laurens) se lance alors à l’offensive, Jozef Spruyt (Faemino) sur son porte-bagages.
L’équipier de Merckx se contente de suivre le hollandais jusqu’à 4 km d’Amiens. Ce qui n’empêche pas les 2 hommes de prendre 1’50’’ d’avance. Spruyt tente ensuite de fausser compagnie à son guide. Ce dernier revient à l’énergie mais il n’a plus assez de ressources pour disposer du belge dans la dernière ligne droite toute engluée de glaise humide.
R. De Vlaeminck règle le sprint du peloton 11’’ plus tard.

Maillot jaune en 67, 1 demi-étape en 69, une autre cette année.

Spruyt ne se contente pas de son rôle d’équipier !

Classement de l’étape

Classement général