Merckx récupère son bien
Vexé d’avoir perdu le maillot jaune à Bâle au profit de son équipier Wagtmans, Eddy Merckx ne tarde pas à le récupérer. Il lui suffit de se propulser en tête au « point chaud » de Rottelh (km 7) pour empocher les 5’’ de bonification suffisantes. Basso et Van Springel se contentent des miettes (3’’ et 1’’).

 Zoetemelk, meilleur grimpeur
Contrairement aux 2 autres étapes en ligne de la journée, celle-ci se distingue par un relief escarpé avec les côtes d’Appach (km 45) et de Notschrei (km 70).
Dans la première, Zoetemelk règle au sommet une cinquantaine de coureurs tandis que Wagtmans est lâché. Le regroupement a lieu à Prag (km 55) mais il faut encore gravir la deuxième. A 1 km du haut, Zoetemelk (que l’on n’avait jamais vu aussi offensif l’année dernière, pour ses débuts dans la Grande Boucle) en remet une couche et franchit l’obstacle avec 5’’ d’avance sur Guimard, G. Pettersson, Merckx, Ocana, Motta et Perin. Dans la descente, une vingtaine de coureurs forment le peloton de tête avec 40’’ d’avance sur leurs poursuivants. Ces derniers effectuent la jonction 2 km avant la ligne. Pas Wagtmans qui perd 1’5’’.

 Karstens retrouve le sourire
Gerben Karstens (Goudsmit) entre le premier sur la piste en cendrée devant Godefroot et Guimard et gagne malgré le retour de R. De Vlaeminck.
Le hollandais, fils de notaire ( !), renoue enfin avec le succès qui le fuyait depuis le contrôle antidopage positif qui l’avait privé de sa victoire lors du Tour de Lombardie en 1969.

Classement de l’étape

Classement général