Cela commence mal
Après 10 km de course, le Tour a failli s’arrêter net pour Luis Ocana. Un chien s’est alors jeté dans sa roue, provoquant sa chute. L’espagnol a entraîné une quinzaine d’hommes au sol. Tous sont vite repartis, pas lui qui n’a repris son vélo, grimaçant de douleur, une plaie sanglante au bras, qu’après une bonne minute. Sans conséquence étant donnée l’allure peu rapide du peloton à cet instant.

 On prend les mêmes et on recommence
En 1972, Willy Teirlinck (Sonolor) avait remporté 3 étapes du Tour dont la dernière à Paris.
Cette année, après un début d’année quelconque, le voici qu’il réapparaît pour la grande revue du mois de juillet. Le belge de Liedekerke s’adjuge tout d’abord le point chaud de Leiden (km 22) avant de s’incruster, à partir du 67ème km, à l’intérieur de la bonne échappée qui comprend Mortensen et Vasseur (Bic), Melero et Menendes (Kas), Vianen et Noguès (Gitane), De Geest (Rokado), Tschan (Peugeot), Delcroix (Flandria), Van Cauter (Watney) ainsi que ses coéquipiers Tabak et Mintkiewicz.
Tabak tente de s’enfuir à 6 km de la ligne. En vain. Le sprint sur la courte ligne droite du Palais des Sports de Rotterdam est lancé par Mortensen mais c’est Teirlinck, naturellement le plus véloce, qui l’emporte et prend le maillot jaune à Zoetemelk. De Geest se contente du vert.
Esclassan règle le peloton 48’’ plus tard.

Classement de l’étape

Classement général