Une étape de transition
Au lendemain de l’étape pyrénéenne, les coureurs ressentent le besoin de souffler. Jusqu’à 80 km de l’arrivée, ils n’auront de cesse d’inventer de nouvelles facéties, pour le plus grand bonheur des photographes. Les directeurs de course apprécient beaucoup moins : Karstens reçoit un blâme pour s’être mis en équilibre sur les épaules de Peelman alors que les 2 hommes roulaient sur le même vélo, évidemment !

 Knetemann ne se contente pas de son rôle d’équipier
Après 162 km de course, l’allure s’accélère lorsque Gerrie Knetemann (Gan-Mercier) s’échappe, suivi de Giovanni Cavalcanti (Bianchi). Plusieurs autres coursiers (Thévenet et Zoetemelk par exemple) sortent alors du peloton. Merckx met fin à cet épisode tandis que le hollandais et l’italien poursuivent leur chemin. Près de 3’ d’avance au 223ème km, au moment où Danguillaume (10ème du général) se lance dans un inutile baroud d’honneur, la victoire ne peut leur échapper. Après une légitime période d’observation mutuelle, Knetemann lance le sprint et résiste au retour de son adversaire. A 24 ans, le futur champion du monde 1978 a déjà gagné l’Amstel Gold Race en 1974 avant de terminer 3ème de Paris-Nice cette année.

Classement de l’étape

Classement général