Quelques offensives parfaitement contrôlées
Même si les coureurs ont encore souffert de la chaleur lors de la traversée du Jura, des volontaires se sont portés à l’avant. Le portugais Martins, par exemple, qui s’est offert 1’45’’ d’avance entre les 30ème et 64ème km. Les « Miko-Supéria » de De Gribaldy (Perret, Laurent, Mathis au col de Savine, Wellens) ont également montré le maillot tandis que Bellini (Brooklyn) dépossédait Kuiper de son titre de meilleur grimpeur en remportant le sprint au sommet des Rousses (km 181). Labourdette démarrait dans le col de la Faucille (km 186) pour basculer vers Divonne avec 35’’ d’avance mais une roue voilée lui enlevait tout espoir de victoire.

 Esclassan offre à la France son 1er bouquet
Les Flandria contrôlent la situation mais le maillot jaune Maertens se laisse enfermer à la corde et ne parvient pas à remonter Jacques Esclassan. C’est la 3ème fois cette saison que le castrais bat le futur champion du monde (1ère étape du Tour de Corse, 1ère étape de Paris-Nice) mais les révélations de Maertens au journal « L’Equipe » en 2001 ternissent quelque peu ce succès. A la question : « Vous est-il arrivé de vendre des courses en vue de l’arrivée ? », le sprinter a répondu : « Oui. J’ai vendu à un français l’étape de Divonne-les-Bains en 1976. J’espère que Jacques Esclassan ne sera pas fâché en lisant cela. Mais c’est la vérité. Ses dirigeants m’avaient demandé ce service, sinon la maison Peugeot supprimait son équipe pro. Alors, j’ai freiné. Sur la ligne, un journaliste belge s’étonnait de ma défaite et cherchait à comprendre. Alors Driessens s’est approché, a coupé la conversation et dit : « ça sent le caoutchouc ici, vous ne trouvez pas ? »

Classement de l’étape

Classement général