Trueba, roi du Galibier
Trueba, Schepers ainsi que les individuels Le Goff, Rinaldi, Level et Hardiquest franchissent ensemble le Télégraphe (4ème col répertorié au Grand Prix de la Montagne) avant de se confronter au terrible Galibier (5ème). Le Marseillais Rinaldi démarre dès les premiers kilomètres mais il doit bientôt laisser s’enfuir Vicente Trueba. « La Puce de Torrelavega », sans conteste le meilleur grimpeur de ce Tour, passe au sommet avec 5’30’’ d’avance sur Rinaldi, 6’50’’ sur Martano, 7’5’’ sur le maillot jaune Archambaud, 11’5’’ sur Guerra, 12’30’’ sur Speicher. Ne vous imaginez pas que Trueba a course gagnée ! Il reste 95 km de descente et de plat avant d’atteindre Grenoble...Beaucoup trop pour le petit espagnol qui ne peut pas profiter de sa supériorité en montagne.
Comment se fait-il que Desgrange désavantage à ce point les grimpeurs, alors qu’il sait parfaitement que le public suit leurs prouesses avec un intérêt passionné ? En fait, l’organisateur de la Grande Boucle est hanté par le souvenir de Bottecchia et de Buysse qui tuaient tout suspens à l’épreuve en assommant leurs adversaires en une seule étape.

Trueba au coeur d’un Galibier enneigé

 Guerra, grand bénéficiaire de la journée
10 coureurs se retrouvent ensemble dans la vallée et Learco Guerra remporte au sprint sa 3ème victoire d’étape. Le voici désormais 2ème du général à 4’24’’ d’Archambaud.
Aerts (relégué à la 3ème place) se classe 11ème de l’étape à 3’38’’ de Guerra (comme Speicher) tandis que Leducq, qualifié de «  je m’enfichiste » par le journaliste Lucien Avocat, termine 27ème à 9’13’’.

Classement de l’étape

Classement général