2 sprinters en moins
Mario Cipollini, fiévreux, ne prend pas le départ d’une étape qui devait pourtant lui convenir.
Le Tchèque de la Panaria, Jan Svorada baisse également les bras au km 106.

 De la pluie, du vent et des chutes
Un fort vent défavorable et de nombreuses averses rythment la journée. Les coureurs ne dépassent pas les 30 km/h de moyenne lors des premières heures de course. Ce qui n’empêche pas 2 chutes de se produire. La première implique plusieurs favoris (Zülle, Riis) et provoque l’abandon d’Ivan Gotti (Gewiss). La deuxième a pour conséquence une altercation entre Lance Armstrong et Gilles Bouvard. L’Américain reproche au Français de faire « des zigzags sur la route ». Le Français ne décolère pas : « C’est peut-être un grand coureur mais on n’est pas des merdes. Il y a eu une chute. Je m’arrête tranquillement et lui vient me pousser sans raison. J’ai explosé. Si personne ne m’avait retenu, je le cognais. Ca a été méchant. Il a même essayé de me refoutre en l’air après, dans la course. Et là, je l’ai chopé par le maillot et je lui ai dit : "T’arrêtes ou ca va mal finir". »

 4ème vainqueur différent pour un 4ème sprint
Au chômage du fait de l’abandon de son leader Cipollini, Giuseppe Calcaterra tente sa chance à 52 km de l’arrivée. L’Italien de la Saeco s’offre 2’ d’avance mais il est repris à 11 km de Besançon.
Le sprint est rendu difficile par une rampe située à 2 km de la ligne. Le maillot vert Moncassin surgit en tête mais il est remonté aux 200 m par Jeroen Blijlevens. Natif de Rijen, près de ’s Hertogenbosch, on l’attendait plutôt lors de la 1ère étape mais, peu importe le lieu, le Hollandais de la TVM a rempli son contrat, comme l’année dernière à Dunkerque.

Blijlevens l’emporte si nettement qu’il prend le temps d’ajuster les plis de son maillot avant d’exulter sa joie.

Classement de l’étape

Classement général