Mottiat et Benoit à l’honneur
Les coureurs prennent le départ de Cherbourg à 2 heures du matin. Il ne se passe rien de transcendant jusqu’à Guingamp où 60 hommes passent à 15h15 avec un retard certain sur l’horaire prévu. La course se dessine 20 km avant Morlaix, soit à 80 km de la ligne, lorsqu’Adelin Benoit (Thomann-Dunlop) et Lucien Buysse (Automoto) s’échappent. Les 2 compères possèdent 2’20’’ d’avance à Morlaix sur une dizaine de poursuivants mais ils crèvent tour à tour. Louis Mottiat (Alcyon) qui s’était extirpé quelques minutes auparavant du groupe de chasse les dépasse et s’en va remporter en solitaire sa 8ème et dernière victoire sur le Tour.
2ème du général à 6’54’’ de Bottecchia, Benoit profite de la baisse de régime de l’Italien (12ème à 11’45’’) pour s’emparer de la tunique de leader.

  2 Wallons du Châtelet
L’ironie de l’histoire veut que nos 2 héros soient nés dans la même ville du Châtelet. « Bouffioulx », le surnom de Mottiat (décédé en 1972 avec un palmarès des plus impressionnants : Bordeaux-Paris 1913 ; Paris-Brest-Paris 1921 ; Liège-Bastogne-Liège 1921, 22 ; Paris-Tours 1924), fait en effet partie de cette commune située dans la province du Hainaut.

 H. Pélissier mal en point
63ème de l’étape à 1h45’15’’, Henri Pélissier souffre de plaies multiples au dos et à l’épaule depuis sa chute au « Circuit de Paris ». Le vainqueur du Tour 1923 parle d’abandonner. Ce qu’a déjà fait le touriste-routier Joseph Pé, brillant lors de la 1ère étape.

Classement de l’étape

Classement général