Et de 2 pour les Alcyon
Le départ est donné à 11 heures du matin pour les premiers partants : la formation Alléluia (A. Magne, M. Bidot). A Isigny, après 56 km de course, le pointage ne leur est pas trop défavorable. Les Français n’ont concédé que 16’’ à la formidable armada Alcyon. A l’arrivée, l’écart est passé à 3’29’’. Une défaite certes mais rien de comparable avec la nouvelle contreperformance des J.B. Louvet. Decorte, Taillieu, Verhaegen et Van De Casteele ont encore aujourd’hui perdu 10’38’’.
Chez les Alcyon, tout se passe bien. L’étape a été remportée par André Leducq. Ce dernier avait crevé à Montebourg mais il a été attendu par ses coéquipiers. A la cloche au vélodrome d’Equeurdreville, Vervaecke a lancé le sprint. Frantz est passé en tête puis s’est légèrement écarté, peut-être pour laisser passer « Dédé », le vainqueur de Paris-Roubaix. On se partage les étapes en toute quiétude, semble-t-il.

De g. à dte : Rebry, Feuillet, le directeur sportif de l’équuipe Alcyon, Frantz et Leducq à Cherbourg.

  Fontan et Opperman, trop forts pour leurs équipiers
Victor Fontan a groupé autour de lui 7 de ses élèves pyrénéens pour former une équipe « Elvish-Wolber » un peu particulière. D’habitude, le leader est privilégié, entouré de domestiques entièrement dévoués à sa cause. Ici, rien de tel. C’est Fontan qui aide ses équipiers lorsqu’ils doivent réparer. C’est lui qui fournit les efforts pour ramener les plus faibles vers l’avant. Bref, Fontan a déjà perdu plus d’une demi-heure sur Frantz. En 2 jours.
Dans l’équipe australienne, tandis que Bainbridge lâche systématiquement prise au bout de 50 km, Hubert Opperman accélère en fin de course (à Valognes, à près de 50 km de Cherbourg en ce qui concerne l’étape d’aujourd’hui) et termine en solitaire. Assez loin des Alcyon évidemment puisque son passif est désormais de l’ordre des 33’.

 Classement de l’étape

 Classement général