H. Martin au bord de l’abandon
Il fait froid, il pleut lorsque les J.B. Louvet s’élancent de Dinan à 9 heures du matin. La route, fraichement empierrée, provoque de multiples crevaisons. Notamment celle d’Hector Martin. Le Belge, 9ème du Tour l’année dernière après avoir porté le maillot jaune, vient de remporter Bordeaux-Paris au mois de mai. Fatigué, peu motivé, Martin accepte l’aide de ses équipiers Meunier et Verschueren mais, à Saint-Brieuc (km 57), le moral est au plus bas. Il n’est plus question que d’abandon. Maisonnas, le directeur sportif des "Perroquets" parvient quand même à le raisonner après de nombreuses minutes de palabre. Ceci dit, Martin franchit la ligne, à Brest, avec plus d’une heure de retard sur les premiers. Pas sûr qu’il répondra présent encore longtemps…

 Verhaegen sauve la mise
Pendant ce temps, les autres J.B. Louvet ont forcé l’allure. Hamel a certes décroché un peu vite. Taillieu, Hemelsoet, Geldhof et Decorte ont cédé sur les terribles rampes après Morlaix mais les 2 hommes en forme de l’équipe, Camille Van De Casteele et Pé Verhaegen ont tenu bon, battant les Alcyon de 2’25’’. Ces derniers, vainqueurs des 3 premières étapes, ont privilégié le collectif. Seul Neuhard n’a pas réussi à suivre le tempo imposé par Frantz et ses sbires.

Pé Verhaegen (1902-1958) remporte ici sa 3ème et dernière étape sur le Tour.

Le Belge gagnera également Paris-Bruxelles en 1929.

 Classement de l’étape

 Classement général