Nicolas Frantz chez lui
Ces derniers temps, les Alcyon avaient pris l’habitude de ne produire un réel effort que pendant les derniers kilomètres de course, leur leader, le maillot jaune Nicolas Frantz, n’hésitant jamais à se calfeutrer, bien au chaud, à l’intérieur du groupe. Pas aujourd’hui ! Nous arrivons à Metz où Frantz est attendu par 15 000 compatriotes amenés par trains ou par autocars depuis la frontière distante de 45 km environ. Pas question de les décevoir ! Dès les premiers kilomètres, le Luxembourgeois se porte en tête de sa formation, impose un rythme soutenu. Si bien qu’après 44 km de course, à Saverne, Alcyon possède 1’58’’ d’avance. 2’ à Sarrebourg (km 71), 3’ à Château-Salins (km 122). Ce n’est pas une crevaison du maillot jaune à 8 km de Metz qui empêchera Frantz de l’emporter de 4’48’’ sur le vaillant Van De Casteele, unique rescapé de l’équipe J.B. Louvet.

Victoire importante pour Frantz qui s’apprête, comme l’année dernière, à être porté en triomphe par ses supporters

 Du rififi chez les Alléluia
L’étape précédente, Belfort – Strasbourg, a laissé des traces au sein de la formation française. Le Creusotin Francis Bouillet, autorisé à reprendre la course après avoir abandonné lors de la 9ème étape, avait, ce jour là, un peu cavalièrement lâché ses camarades. Aujourd’hui, ses collègues ont manifesté leur mécontentement pendant les ¾ de la course. Ils n’ont accéléré que dans les 40 derniers kilomètres. A. Magne a ainsi concédé plus de 19’ sur les Alcyon, sans que cela ne remette en cause sa 6ème place au général.

 Classement de l’étape

 Classement général