Aucouturier et Dortignacq hors-sujet
Le départ de ce 4ème Tour de France est donné à 5 heures du matin depuis le vélodrome Buffalo (là où Henri Desgrange a établi le premier record du monde de l’heure en 1893), sur le boulevard de Villiers à Neuilly-sur-Seine.
Les entraîneurs sont, cette année encore, autorisés à accompagner leurs protégés et ce, jusqu’à Amiens (km 156). 13 coureurs signent à ce contrôle à 10h32. Tous les cracks sont fidèles au rendez-vous, à l’exception de Jean-Baptiste Dortignacq. 3ème à Paris l’année dernière, le petit Landais (30ème aujourd’hui à 2h47’ du vainqueur) ne rééditera certainement pas ses exploits passés.
A Amiens, Hippolyte Aucouturier (2ème en 1905) fait encore partie du groupe de tête mais «  le Terrible » souffre de coliques (comme d’habitude, serait-on tenté d’écrire). Lorsque le rythme s’accélère, il doit laisser partir ses adversaires pour finir 17ème à Lille à plus d’une heure des premiers.

 Emile Georget malgré la douleur
La course se décante à partir d’Arras (km 218) que Trousselier, Pottier, Passerieu, E. Georget, Petit-Breton et Cadolle traversent à 13h5. Pas de chance pour Petit-Breton et Cadolle qui crèvent du côté d’Haubourdin.
Plus que 4 hommes pour se disputer le sprint. Non pas, comme prévu au bois de la Deule mais, du fait de l’interdiction de la police, au pont de Canteleu. Un sprint remporté par Emile Georget que l’on ne retrouve pas aussi satisfait que prévu lors de l’interview quelques minutes plus tard. Le cadet de la famille (son aîné, Léon, termine 7ème) souffre en effet de furoncles particulièrement mal placés.

4ème du Tour 1905, Emile Georget offre la victoire à l’équipe Alcyon au nez et à la barbe de 3 Peugeot.

A gauche, Maurice Garin, vainqueur de l’épreuve en 1903 et suspendu depuis sa disqualification en 1904.

 Classement de l’étape

 Classement général