Garrigou peu aidé
Départ de Nantes à 4 heures du matin sous un ciel gris et menaçant. 17 concurrents se présentent ensemble au contrôle de Vannes. La course s’accélère lorsque Garrigou (2ème du général), Alavoine, Duboc, Van Hauwaert et Paul s’échappent. Le leader de l’épreuve, Faber, est relégué à 1 kilomètre mais Garrigou n’est absolument pas relayé, si bien que Faber, Trousselier et Bettini rejoignent les fuyards avant Hennebont.
Désormais, la pluie fait son apparition et ne quittera plus les coureurs avant le terme de l’étape.

 Trousselier s’amuse
10 km avant Lorient, Trousselier s’approche d’un suiveur, lui prend son chapeau melon et s’en coiffe jusque Lorient où il fait une apparition sensationnelle. L’humeur est badine. Alavoine peut crever 2 fois et revenir sans soucis sur le groupe de tête.

 Faber en danger
L’incident du jour survient à une trentaine de kilomètres de l’arrivée lorsque Faber casse sa chaîne. Le pauvre termine la longue descente en roue libre avant de courir 2 km jusqu’au contrôle de Landerneau où il peut réparer sa machine.
L’heure est grave car "le Géant de Colombes" risque de terminer 8ème de l’étape et de perdre 7 points sur Garrigou, son plus proche adversaire (20 points séparent ces 2 hommes au général).

 Faber s’en sort bien
Oui mais, dans le groupe de tête, personne, à l’exception de Garrigou, ne semble motivé ! L’allure est si faible que Faber va revenir ! Garrigou ne l’entend évidemment pas ainsi. Il lâche facilement ses compagnons de route et remporte sa 1ère victoire d’étape sur ce Tour, la 3ème de sa carrière. Très bien mais les 6 autres coureurs n’accélèrent absolument pas. Faber peut les rejoindre 10 km avant la ligne, poursuivre Garrigou et finir en solitaire 2ème de l’étape. Peu leur importe. Chacun aura compris qu’à moins d’un grave accident, François Faber a gagné le Tour de France, et ce avec la bénédiction de ses adversaires.

  Classement de l’étape

 Classement général