Très peu d’écarts à l’arrivée
Sur ce parcours de 63,5 km très roulant, Miguel Indurain et son équipe Banesto sont finalement les vainqueurs moraux. Certes, le Navarrais n’a pas remporté l’épreuve, loin de là. Il a terminé 7ème à 50’’ des vainqueurs. Mais il n’a perdu que 43’’ sur Chiappucci (Carrera) et 29’’ sur Bugno (Gatorade). Son équipe semblait un peu juste pour ce type de course. Elle s’était en réalité sérieusement renforcée avec De Las Cuevas, Garmendia et Uriarte.

 Les Panasonic vainqueurs
Pas vraiment de surprise avec la victoire des Panasonic de Peter Post à 52,014 km/h de moyenne. Même s’ils sont beaucoup plus hétéroclites que leurs ancêtres de la Ti-Raleigh (Fondriest, Ludwig, Ekimov et Zhdanov ne sont pas des noms qui sonnent très flamands), ils n’en demeurent pas moins d’excellents rouleurs. Leur victoire a été arrachée dans les 5 derniers kilomètres, alors que l’équipe Carrera de Chiappucci et de Roche avait dominé tous les temps intermédiaires (9’’ à Galgon, km 19 ; 4’’ à Lagorce, km 41).

Fondriest emmène ses coéquipiers vers le succès

 Les RMO assurent
Ils n’ont terminé que 13ème à 1’45’’ des Panasonic mais le bilan est tout à fait satisfaisant. Sans Marcel Wüst, accidenté dès le 2ème jour, mais avec un excellent Charly Mottet, l’équipe RMO s’en sort honorablement. Lino conserve son maillot jaune, Virenque sa 2ème place. Théoriquement, la tunique doit rester à la maison jusqu’au chrono du Luxembourg.

Classement de l’étape

Classement général