Ribeiro au nez et à la barbe des Toshiba
Au 83ème km, Abadie prolonge l’effort qui l’avait précédemment emmené à l’avant. Il est rejoint par Konyshev après le sprint du km 96. Lelli, Bourguignon, Jalabert, Bruyneel, Ribeiro, Van Hooydonck, Calcaterra et Bontempi les rejoignent à Vitré (km 115). Le peloton, pointé à 3’50’’ au km 128, est battu.
Les Toshiba, en surnombre, sont favoris. Mais Mauro Ribeiro gicle à un peu moins d’un kilomètre de la ligne. Jalabert et Konyshev ont beau se démener pour le dépasser in extremis. La photo-finish les déclare battus : "C’était ma seule chance. J’ai tout tenté comme au poker. J’ai l’impression que les 3 Toshiba ont commis une erreur et que Jalabert, Abadie et Bourguignon pensaient chacun à la victoire..", confiera le coureur de RMO à l’arrivée.

 Première victoire brésilienne
Il s’agit ici de la première et de la seule victoire brésilienne sur le Tour pour le fidèle équipier de Mottet qu’il remercie encore après sa victoire d’étape sur Paris-Nice en 1990 ("Je la devais à Charly qui me l’avait offerte. Nous nous étions échappés dans la descente du col de Vence un dimanche matin et Charly m’avait emmené sur son porte-bagages à l’arrivée."). Intarissable, Ribeiro possède un réel sens de l’humour : « En 1987, je suis sur un vélo dans le peloton. En 1988, je pédale. En 1989, je commence seulement à bien courir. En 1990, je remporte ma première course. En 1991, j’éclate. »

Ribeiro met à l’honneur le cyclisme brésilien

Classement de l’étape

Classement général