Epidémie de « PDM-ite aiguë » (L’Equipe)
Ce matin, 2 coureurs de l’équipe néerlandaise PDM, Verhoeven et Raab, sont non-partants. Van Poppel et Earley, toujours de l’équipe PDM, prennent le départ protégés par 2 maillots manches longues et une veste en Goretex alors qu’il fait 20°. Ces 2 coureurs abandonneront en cours de route tandis que leur coéquipier Boden arrivera hors-délais. Tous sont atteints des mêmes symptômes : maux de tête, douleurs dans les articulations, froid, fièvres. 4 coureurs résistent encore...
Cette histoire ne peut rappeler aux plus anciens que « l’affaire des poissons » qui avait décimé l’équipe Wiels-Groene-Leeuw en 1962.

 Anderson, 10 ans après
Le rythme de l’étape n’est pas très rapide. Laurent (RMO) en profite au km 83. Le Français obtient 3’55’’ d’avance (km 100) mais il est repris km 147.
Par contre, au 178ème km, Holm (Histor), Dernies (Weinmann), Emonds (Clas) et Anderson (Motorola) s’en vont pour ne plus être rejoints. Phil Anderson (Motorola) l’emporte à Quimper (pour la 1ère fois ville d’arrivée) devant ses 3 compagnons, 6’’ devant le peloton.
Nous en profitons alors pour nous projeter 10 ans en arrière, à une époque où ce jeune australien titillait Hinault en personne sur les routes du Tour : 10ème et meilleur jeune en 1981 ; 5ème, 9 jours en jaune et vainqueur d’étape en 1982. La suite de sa carrière s’est révélée plus chaotique. Notons cependant l’Amstel Gold Race en 1983, le Tour de Suisse et le Dauphiné en 1985, le Tour de Romandie en 1989 ainsi que 2 étapes du Giro en 1989 et 1990. Pas mal !

Anderson se rappelle au bon souvenir des amateurs du Tour

Classement de l’étape

Classement général