4ème étape pour Van Poppel sur ce Tour
Les 2 premières heures de course se déroulent à moins de 30 km/h de moyenne.
8 coureurs : Rooks (2ème du général), Breukink, Alcala, Weltz, Gayant, Lavainne, Maassen et Dhaenens prennent ensuite une trentaine de secondes d’avance. Ils sont repris à 4 tours de l’arrivée.
Le sprint est, comme d’habitude, inévitable. Jean-Paul Van Poppel (Superconfex) l’emporte une nouvelle fois. Le Hollandais conquiert ainsi facilement son 2ème maillot de la régularité, me direz-vous ! Et bien, non. Il ne se classe que 6ème de ce classement. C’est Eddy Planckaert (ADR), 8ème sur les Champs-Elysées, qui, sans avoir gagné une seule étape, repart dans sa Belgique natale avec le maillot vert. Le Belge a fait le plein lors des catchs-bonifications, très nombreux cette année.

 Delgado, 3ème Espagnol à remporter le Tour
Le conflit franco-espagnol a été évité de peu ! Pedro Delgado, malgré un contrôle antidopage douteux, devient donc le 3ème Espagnol à terminer en jaune à Paris après Bahamontes en 1959 et Ocana en 1973. Logique finalement. Hinault a raison d’affirmer : « Il a fait ce qu’il a voulu avec ses adversaires. Il a même fait joujou avec eux dans les cols ». Delgado a également remporté 2 Tours d’Espagne en 1985 et 1989.

  Bravo la Hollande
La grande performance collective de l’année est à mettre sur le compte des Pays-Bas qui ont totalisé la bagatelle de 8 victoires d’étape. 3 d’entre eux ont revêtu le maillot de leader (Van Vliet, Lubberding et Nijdam). Ils ont encore raflé les prix du meilleur grimpeur (Rooks), du meilleur jeune (Breukink) et de la meilleure équipe (PDM). Mais, au fait, 1988, n’est-ce pas également l’année du triomphe de Van Basten et de Gullit aux championnats d’Europe de football ?
Une pensée, pour finir, à leurs malheureux voisins belges qui n’ont enlevé aucune étape cette année. Pareille mésaventure ne leur était plus arrivée depuis 1910 !

Classement de l’étape