200 km d’échappée
Dès le 3ème km, le portugais Paulo Ferreira (Sporting Raposeira) s’échappe, rejoint au 26ème km par Vincent Barteau (Renault) et Maurice Le Guilloux (La Vie Claire).
Les 3 hommes comptent 24’46’’ d’avance au 114ème km.
Ils sont alors pris en chasse par Vallet et Chaurin mais les 2 contre-attaquants seront avalés sur la ligne.
Ce qui n’est évidemment pas le cas pour nos 3 fuyards.
Ils effectuent les 40 derniers km à plus de 43 km/h de moyenne sur des chemins vallonnés et c’est avec 17’41’’ d’avance sur le peloton qu’ils coupent la ligne d’arrivée.

Barteau, Ferreira et Le Guiloux : 17’ d’avance à l’arrivée.

 Ferreira à la barbe des français
Barteau semble le favori du sprint mais les français ne se méfient pas assez de la pointe de vitesse terminale de Ferreira !
Ils se relèvent battus.
Plus malin, le portugais reconnaîtra au micro des journalistes : « Que le Renault et l’autre ne racontent surtout pas que je suis resté dans les roues pour les piéger au sprint. Si je ne suis plus passé, c’est que j’étais fatigué. Ce n’était tout de même pas mon rôle de me faire exploser pour leur offrir la victoire sur un plateau. (...) J’ai bien remarqué qu’ils se parlaient beaucoup tous les 2. Mais je ne voulais pas me faire avoir. Le sprint, c’est ma spécialité après tout. »

  Barteau a de quoi se consoler
Vincent Barteau, 22 ans, 1ère participation au Tour de France, avait des difficultés à sourire lors de sa présentation sur le podium.
Il l’avouera sans tarder : « Bien sûr que je suis déçu. Je voulais l’étape. Pour le maillot, je ne me fais aucune illusion ».
Et pourtant, le voici désormais avec près de 18’ d’avance au classement général sur les favoris. Un joli matelas qui lui permettra au moins de traverser toute sa Normandie natale l’esprit tranquille.

Classement de l’étape

Classement général