Plus d’une demi-heure d’avance sur le meilleur horaire
On s’attendait à une étape calme après le contre-la-montre de la veille.
Les coureurs en ont décidé autrement, parcourant les 192 km qui séparent Le Mans de Nantes à la vitesse moyenne de 44,493 km/h (48,7 km/h pour la 2ème heure).
Les attaques ont été incessantes.
Notons en particulier celle de Bondue. Il s’était d’abord extrait du peloton avec 11 autres téméraires puis il avait continué seul pendant une quarantaine de kilomètres avec 1’26’’ d’avance au maximum. Il était récupéré au 165ème km.

 Anderson s’énerve
Dans les 10 derniers kilomètres, Phil Anderson (5ème du général) s’est livré à une débauche d’efforts invraisemblable.
Pour la fin, il a réussi à emmener avec lui Jules, Van Vliet, Van Houwelingen, Le Guilloux (2ème du général) et Garde.
Mais, à l’exception de Jules, tous les autres sont repris par le peloton.
Pas sûr que l’australien, en attaquant sans cesse, ait travaillé efficacement pour son équipe Panasonic. Or, celle-ci compte pourtant dans ses rangs un excellent sprinter : Vanderaerden !

 Encore un Renault !
Reprenons plutôt le fil de la course : Pascal Jules a donc réussi, à plus de 3 km de la ligne, à s’extraire du petit groupe mené par Anderson. Il a ensuite parfaitement résisté au retour de Peeters, Leali, Delgado et du peloton.
A 23 ans, il remporte là sa plus belle victoire.
Parisien comme son grand ami et capitaine Laurent Fignon, il se sentait physiquement assez proche de lui lors des courses de jeunes mais il avoue que « depuis, il a mis quelques kilomètres entre nous deux ».

  Les grands se sont montrés
Sean Kelly s’est refait une santé : 2ème du chrono d’hier, il a encore récupéré 28’’ lors des catchs-bonifications distribués tout au long de la journée. Son mauvais début de Tour semble oublié.
Laurent Fignon n’est pas non plus resté inactif : il a profité des 300 m de pente du catch de La-Chapelle-Saint-Erdre pour empocher 12’’ de bonifications.

Classement de l’étape

Classement général