La course aux bonifications continue
Ce début de Tour de France est rythmé par des rushes qui accordent respectivement 12, 8 et 4 secondes aux 3 premiers. 3 hommes se partagent depuis quelques jours l’ensemble des gains : Anderson, Hinault et Kelly.
Lors de cette étape belge (entrecoupée d’une brève incursion en France à Givet, km 10), l’Irlandais de l’équipe Sem se révèle le meilleur dans cet exercice. Il remporte 3 des 5 sprints (à Boussu-lez-Walcourt, km 44 ; Lessines, km 122 et Mouscron/Herseaux, km 191), cumule un bénéfice de 44’’ auxquelles il faut ajouter les 20’’ de sa 2ème place à l’arrivée. Le voici désormais 2ème du classement général et, qui plus est, solide possesseur du maillot vert.
Le maillot jaune Anderson empoche 32’’ (1er à Mons, km 88) tandis que Hinault se contente de 20’’ (1er à Philippeville, km 30).

 Un itinéraire détourné
A l’exception de ces accélérations dues aux sprints, l’allure du peloton est très modérée. Et ce, d’autant plus que les organisateurs préfèrent détourner la course de l’itinéraire initialement prévu en raison de manifestations écologiques près de Givet. Les coureurs effectuent finalement 219 km.

 Vallet continue ses emplettes
La côte de Merlemont (km 25), le Mur de Grammont (km 134) et le mont de l’Enclus (km 169) permettent à Bernard Vallet d’emmagasiner encore quelques points supplémentaires pour le classement des grimpeurs qu’il survole pour l’instant.

 Knetemann en finisseur
Les 35 derniers kilomètres voient de nombreuses attaques scinder le peloton en 3.
Petite surprise : les Peugeot tiennent à répondre à toutes ces offensives. Ils ont donc décidé de se mettre au service de Phil Anderson et de défendre son maillot jaune. Du travail en moins pour Hinault et ses hommes...
Sur le circuit final de Mouscron, à un tour de l’arrivée, Braun, Gallopin, Urrutibeazcoa, Knetemann, Mütter et Vandenbroucke (très motivé car il arrive chez lui) parviennent malgré tout à fausser compagnie au peloton. L’Espagnol de la Téka Modesto Urrutibeazcoa démarre mais il est repris à 50 mètres de la ligne par Gerrie Knetemann et par l’ensemble de la meute revenu in extremis.
Le champion du monde 1978 prouve ainsi qu’il demeure, à 31 ans, un redoutable finisseur. Il est le seul des échappés à avoir résisté au retour du peloton.

9ème victoire d’étape sur le Tour pour le vainqueur de Paris-Nice 1978.

Classement de l’étape

Classement général