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Des innovations
1. Les équipes nationales sont toujours formées de 8 coureurs mais il leur sera désormais possible, en cas d’abandon d’un des leurs, de puiser dans un réservoir de 4 « individuels » groupés par nations. C’est ainsi que Charles Pélissier (14 étapes depuis 1929) et Roger Lapébie (5 étapes en 1934) se retrouvent parmi les remplaçants, tout comme Sylvère Maes (Paris-Roubaix 1933, dernière étape du Tour en 1934) chez les Belges ou Ambrogio Morelli (6ème en 1934) chez les Italiens.
2. L’esprit d’équipe est bizarrement réglementé : du départ jusqu’à Evian, les coureurs d’une même équipe ne peuvent échanger leurs vélos. A partir d’Evian jusqu’à Pau, les équipiers peuvent prêter leur machine à leur leader, exceptés les 2ème et 3ème de chaque équipe au général. Après Pau, toute réglementation disparait.
3. 6 contre-la-montre pour une distance totale de 322 km sont introduits sous forme de demi-étapes.
L’équipe de France toujours favorite
Depuis 1930, les Français ont trusté l’épreuve et, cette année encore, on se demande bien qui pourra les battre. D’ailleurs, les 3 lauréats des éditions précédentes ont répondu présents avec Antonin Magne (1931, 1934) en tant que chef de file, Georges Speicher (1933) et André Leducq (1930, 1932). Le dernier héros en date, René Vietto, vainqueur cette année de Paris-Nice, entend bien démontrer qu’il possède les capacités pour s’imposer. Maurice Archambaud (5ème en 1933), le sprinter René Le Grevès (4 étapes en 1934), Jules Merviel et René Debenne complètent l’effectif.
Leurs adversaires ressemblent à s’y méprendre à ceux de l’année d’avant : Giuseppe Martano (2ème en 1934), Francesco Camusso (3ème en 1932), Vasco Bergamaschi (1er au Tour d’Italie 1935), Félicien Vervaecke (4ème en 1934), Kurt Stoepel (2ème en 1932), Vicente Trueba (meilleur grimpeur 1933).