Les Alcyon au dessus du lot
A Maubeuge, malgré 7 crevaisons recensées en quelques kilomètres autour de Hirson, les Alcyon possèdent 3’ d’avance sur les J.B. Louvet, 5’ sur les Alléluia (réduits à 2 éléments : A. Magne et Moineau).
A Lille, le maillot jaune Frantz, Vervaecke, Leducq et Benoit (De Waele, 2ème du général, a cédé, victime d’un furoncle) ont porté leur crédit à 4’ sur les J.B. Louvet (Van Slembrouck, Decorte, Verhaegen, Geldhof), 9’ sur les Alléluia.
Mais, de nouvelles crevaisons, des passages à niveau qui se ferment devant eux perturbent le rythme des « bleu ciel ». Si bien qu’à Cassel, à 30 km de Dunkerque, il ne leur reste plus grand-chose de leur avance. Les 4 relancent alors la machine de façon à définitivement s’assurer la victoire d’étape.

 Vervaecke ou Leducq ?
Théoriquement, l’étape devait revenir à Julien Vervaecke. Oui, mais André Leducq ne l’entendait pas de cette oreille : «  Tout en roulant, on se prenait le bec avec Vervaecke. D’un coup, il comprenait le français et je comprenais le flamand. Frantz et Benoit, des pacifiques, ont fini par nous dire : « cela ne nous regarde pas, nous nous tiendrons à l’écart, vous vous arrangerez entre vous à l’arrivée. » J’ai battu Vervaecke au sprint à Dunkerque de dix franches longueurs et il n’était pas content. Peu m’importait. La vie est un combat. Le Tour est un combat. Malheur aux faibles. » (A. Leducq «  Une fleur au guidon »).

A. Leducq satisfait à Dunkerque

 Classement de l’étape

 Classement général