Le programme du jour

Source : ASO

• Km 36,5 : Côte de Saint:Rémy-lès-Chevreuse, catégorie 4 (1,1 km de montée à 6,7%)
(Voeckler : 1)
• Km 40,5 : Côte de Châteaufort, catégorie 4 (0,9 km de montée à 4,5%)
(Plaza Molina : 1)
• Km 84,5 : Sprint de Paris
(Hondo : 20, Voigt : 17, Pineau : 15, Gretsch : 13, Perez Moreno : 11)

  Record de participation pour Hincapie
Après la traditionnelle promenade (31,7 km/h dans la 1ère heure), le peloton laisse entrer Georges Hincapie en tête sur le circuit parisien. Hommage à celui qui, au sein de l’équipe BMC, termine son 17ème Tour de France, record de Joop Zoetemelk (entre 1970 et 86) battu.

 Cavendish 23ème
11 coureurs se détachent légèrement à partir du 2ème passage. Dans les 2 derniers tours, 3 de ces échappés (Voigt, Minard, Costa) s’offrent 21’’ d’avance mais ils sont repris à 3 km de la ligne.
Les Sky prennent alors les choses en main : A la flamme rouge, le maillot jaune Wiggins fournit un dernier effort en emmenant Boasson-Hagen et Cavendish. Le «  Cav » est livré à lui-même à 400 mètres du but. Ce qui ne l’empêche pas de résister au retour du maillot vert Sagan pour s’adjuger sa 4ème victoire sur les Champs-Elysées, la 23ème de sa carrière. A 2 encablures d’André Leducq.

Quatrième succès consécutif pour Cavendish sur les Champs-Elysées

 Wiggins dans l’histoire
A 32 ans, Bradley Wiggins devient le 1er Britannique à remporter le Tour de France.
Originaire de Kilburn, un quartier défavorisé du Nord-Ouest de Londres, qu’il n’apprécie pas particulièrement : «  Ma mère s’était dit que, comme mon père était cycliste » (un père qui a abandonné sa famille très tôt pour repartir en Australie) «  je devrais aussi être bon sur un vélo, et donc elle s’est renseignée pour savoir où je pouvais courir. J’ai tout de suite dit que je voulais être cycliste professionnel, ce qui était quand même quelque chose pour un gamin de 12 ans vivant à Londres, parce qu’à l’époque, il n’y avait pas Mark Cavendish, ça revenait à dire que je voulais être Robert Millar, que personne ne connaissait. Je ne voulais pas aller fumer, éclater des vitres de voiture ou voler des autoradios. Donc je passais un peu pour un mec bizarre, on me balançait le traditionnel « Va te faire enculer petit PD avec ton vélo », mais moi, j’étais assez heureux et assez fort pour dire ce que je voulais faire de ma vie. », le « Colonel Wiggo » s’est d’abord consacré à la piste (médaillé d’or de poursuite individuelle aux Jeux Olympiques en 2004 et 2008 et par équipes en 2008) avant de se lancer sur route au sein de formations françaises (FDJ, Crédit Agricole, Cofidis).
C’est en 2009, chez Garmin, que la métamorphose s’effectue. Wiggins perd de nombreux kilos, se classe 4ème du Tour. Le remporter un jour ? Pourquoi pas ? Surtout que David Brailsford construit, grâce à l’argent de Rupert Murdoch, le pape des médias anglais, une machine de guerre redoutable : l’équipe Sky. Wiggins en devient le fer de lance. 3 ans plus tard, la réussite est au bout.
Pas question pour autant de souffler. Le soir même de son triomphe sur les Champs-Elysées, « l’homme aux rouflaquettes » a plié bagages pour, le lendemain, s’entraîner sur les routes du Lancashire. Avec un nouvel objectif en vue : le contre-la-montre des Jeux Olympiques de Londres (que notre insatiable British gagnera, ce qui lui permettra de devenir le sportif britannique le plus récompensé aux J.O. avec 4 médailles d’or, 1 d’argent et 2 de bronze).

 Classement de l’étape

 Classement général

Voir l’intégralité du classement général final

 Classement des jeunes

 Classement par équipe

 Classement par points

 Classement du meilleur grimpeur