Le programme du jour

Source : ASO

 Vinokourov et Leipheimer à égalité
La pluie fine par intermittence occasionne quelques chutes sans gravité en ce début d’étape marqué, comme de coutume, par les célébrations de fin de Tour.
Ce qui ne perturbe nullement ni Lepheimer (5ème) ni Vinokourov (6ème) séparés par 2’’ au classement général. Le sprint bonification de Châtenay-Malabry (km 75) permet au Kazakh de revenir à égalité mais l’Américain conserve sa 5ème place au bénéfice des millièmes enregistrés dans les contre-la-montre. L’arrivée à Paris peut encore tout modifier...

 Modification du déroulement de l’étape
En raison des conditions climatiques qui rendent la chaussée glissante, et comme le prévoit le réglement, les temps retenus sont ceux enregistrés lors du premier passage sur la ligne d’arrivée. Les huit derniers tours sont courus mais les temps ne sont pas pris en compte.

 Vinokourov sensationnel
Da Cruz lance les hostilités sur les Champs-Elysées avant qu’il ne chute sur le pavé glissant. De nombreuses escarmouches agrémentent ensuite la course jusqu’à ce que, à la flamme rouge, Vinokourov (T-Mobile), Krivtsov (AG2R) et Mac Gee (FDJ) s’extraient de la meute. Le Kazakh déborde l’Australien dans la dernière ligne droite et résiste au retour des sprinters ! .
Le voici définitivement installé à la 5ème place du général ! Ce qui n’était pas une priorité pour "Vino" : "Aujourd’hui, je ne pensais pas spécialement finir 5ème ou 6ème du classement final. Ca n’avait pas beaucoup d’importance. Mais s’imposer sur les Champs-Elysées, c’est la plus grande victoire qu’on puisse gagner."

Vinokourov remporte ici son 2ème succés sur le Tour 2005, le 3ème de sa carrière après Gap en 2003.

Vainqueur de Liège-Bastogne-Liège, à 31 ans, il n’a jamais semblé aussi fort. L’année prochaine, il sera le leader de la formation Liberty Seguros, formation avec qui il compte gagner le Tour... Mais l’"affaire Puerto" en décidera autrement...

 Hushovd en vert
Mac Ewen (4ème) a beau avoir battu Hushovd (7ème) lors de ce sprint, c’est le Norvégien qui rafle la mise avec 12 pts d’avance sur O’Grady (5ème aujourd’hui) et 16 pts sur le sprinter de chez Lotto.

 Armstrong puissance 7
A 34 ans, Lance Armstrong vient de remporter son 7ème Tour de France, le 7ème consécutivement ! Laissons P. Brunel dans "L’Equipe" du 25 juillet 2005 lui rendre hommage : "La moindre des politesses est de le saluer bien bas. Après seulement, viennent les questions que son long septennat n’a pas résolues : que retiendra l’histoire ? Et quel homme saluons-nous ? Le "survivant" du cancer, vainqueur du Tour sous la dictée d’un scénario hollywoodien ? Le conseiller, l’ami de George W. Bush, son voisin au Texas, qu’il rejoindra peut-être en politique ? Le compagnon de Sheril Crow, propulsé sur l’avant scène de l’actualité comme special guest des shows de Larry King et David Letterman ? Le Martien à l’oreillette, aux traits impassibles, aux mâchoires serrées, branché sur courant alternatif, qui broie ses adversaires dans l’ascension des cols ? Le multimilliardaire - il gagne entre 15 millions et 20 millions de dollars par an - que Nike arrose de dollars parce qu’il fait vendre "autant que les stars du basket" ? Qui d’autre ? Le messie providentiel, inlassable, qui abreuve sa fondation en vendant ses bracelets Livestrong, ses maillots aux enchères (un maillot jaune pur fil peut grimper jusqu’à 100 000 dollars) ? Ou bien encore ce champion controversé, pragmatique jusqu’à l’obsession, qui suggère des sentiments ambivalents, à son image, où l’admiration le dispute à la réprobation ? Est-ce un génie ou un mystificateur ?"

 Classement de l’étape

 Classement général

* Annulé en 2012 pour dopage