Le programme du jour

Source : ASO

Km 43,5 : Côte de Gif-sur-Yvette, catégorie 4 (1,4 km à 5,6 %)
Km 72 : Mont-Valérien, catégorie 4 (1 km à 6,4 %)
Km 92 : Sprint de Boulogne-Billancourt
Km 116,5 : Sprint sur les Champs-Elysées



 Brard, non partant
Florent Brard s’était fracturé le métatarse de la main droite lors du chrono hier. Plâtré, le champion de France ne peut montrer son maillot bleu-blanc-rouge sur les Champs-Elysées aujourd’hui.

 Hushovd comblé
Le début d’étape se dispute sur un rythme lent. Il s’agit de rendre hommage aux personnalités du peloton, Viatcheslav Ekimov, le doyen à 40 ans, 15ème et dernier Tour, par exemple.
Sur les Champs-Elysées, de nombreuses tentatives d’échappées égayent la journée. Toutes sont vouées à l’échec.
Le sprint, inévitable, est lancé par le maillot vert Robbie Mac Ewen aux 300 mètres. Un peu loin peut-être puisque Thor Hushovd le déborde et s’impose. Le Norvégien termine le tour comme il l’a commencé, en remportant l’étape tout simplement. C’est le 10ème coureur à réaliser une telle performance (après Bottechia, Frantz, C. Pélissier, R. Maes, Poblet, Darrigade, Altig, Merckx et Hinault).

2 étapes, maillot jaune pendant 2 jours. Hushovd peut s’estimer satisfait :

"C’est vraiment le top de gagner ici. Gagner le prologue a aussi été quelque chose de très émouvant. Porter le maillot jaune, c’est aussi très fort mais ça reste symbolique. Je ne veux pas faire de comparaison mais rien ne vaut une victoire à Paris."

 Landis succède à Armstrong
Après 7 ans du règne d’Armstrong, c’est donc un de ses lieutenants pendant 3 ans (de 2002 à 2004) qui prend sa succession. Ne croyez pas que pour autant Floyd Landis, puisque c’est de lui dont il est question, a reçu la bénédiction du Texan. Pas du tout ! Les 2 hommes ne sont pas les meilleurs amis du monde : en 2004, alors que Landis était en partance pour la formation Phonak, Armstrong lui aurait dit : "Sois tranquille, Floyd, moi, je prends ma retraite mais mon équipe ne va pas te lâcher" (D. Issartel "L’Equipe").
Toujours est-il que le Pennsylvanien devient le 3ème américain vainqueur du Tour après Lemond (1986, 1989, 1990) et, bien évidemment, "le Boss" (de 1999 à 2005). Notons que le temps qui sépare Landis du 3ème au général, Klöden, (1’29’’) est le plus serré de l’histoire (le record étant auparavant établi lors du Tour 1966 : 2’2’’ entre Aimar et Poulidor).

 Rebondissement complet
Nous étions alors le 23 juillet 2006. 4 jours plus tard, on apprend que Landis a été contrôlé positif à la testostérone après la 17ème étape (taux 11 fois supérieur à la normale, la limite admise étant de 4). Le coureur nie. La contre-expertise se révèle, elle aussi, positive. L’Américain est licencié par son équipe. Une longue querelle juridique s’ensuit.
En juin 2008, le TAS (Tribunal Arbitral du Sport) lui retire définitivement son titre de vainqueur du Tour de France 2006 qui revient à Oscar Pereiro.
En mai 2010, Landis avoue s’être dopé de façon systématique aussi bien à l’U.S. Postal que chez Phonak. Les produits inciminés ? EPO ; Testostérone ; Hormones de croissance ; Stéroïdes. Les méthodes ? Injections orales ; Transfusions sanguines.

Oscar Pereiro vient de recevoir le maillot jaune qui l’officialise "vainqueur du Tour de France 2006".

 Le classement de l’étape

 Le classement général