Ca roule toujours aussi vite
Encore une étape où les suiveurs ne s’ennuient pas. Les attaques sont incessantes. Impossible de toutes les citer mais notons celle de Guido Carlesi (Philco), 2ème du Tour l’année dernière. Au 131ème km, l’Italien emmène avec lui Lach, Huiart, Melckenbeek, De Middeleir et Schroeders. L’avance de ces 6 hommes atteint 1’25’’ au ravitaillement d’Arras (km 148) mais ils doivent baisser pavillon au 166ème km.

 Van Looy fait le spectacle
Peu après, le champion du monde est contraint à un changement de roue plus long que prévu. Après 500 m de poursuite, il retrouve son premier équipier (Ongenae) qui sprinte à mort avant de laisser Rik II rattraper un 2ème homme (Baens). Celui-ci se vide avant de laisser son leader filer seul vers Van Tongerloo puis c’est, tour à tour, à Schroeders, Van Est et Sorgeloos de servir de rampe de lancement à la fusée Van Looy. Finalement, après avoir dépassé 80 coureurs éparpillés sur la route, le Flamand reprend sa place dans le groupe des 25 ténors dépités d’avoir couvert 15 km à toute allure pour rien.
A l’arrivée, à la question de savoir s’il n’allait pas un jour payer ses efforts, Van Looy répond : « Il me fallait revenir très vite. D’abord parce que c’était plus sûr. Et ensuite parce que j’en profitais pour étonner mes adversaires. Maintenant, tant pis si je dois mourir un jour, je rentrerais à la maison. »

 ...Altig en profite
On peut comprendre qu’après de tels efforts, Van Looy (10ème) n’ait plus le coup de reins nécessaire pour remporter le sprint et les bonifications qui s’y rattachent. Cette fois, c’est Rudy Altig (Helyett - Saint-Raphaël) qui tire les marrons du feu et récupère le maillot jaune des épaules de Darrigade (5ème).

Altig, sans contestation aucune

Classement de l’étape

Classement général