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Rivalité Anquetil - Poulidor (suite et fin)
Jacques Anquetil (Ford), quintuple vainqueur de l’épreuve, est de retour à 31 ans. Il retrouve sur sa route Raymond Poulidor (Mercier) dans un climat d’hostilité exacerbé. Les 2 hommes ne s’adressent en effet plus la parole depuis Paris-Nice.
Lauréat controversé de Liège-Bastogne-Liège, 3ème du dernier Giro, "Maître Jacques" a déjà prévu sa stratégie : demeurer en retrait jusqu’aux Pyrénées et laisser une certaine liberté de manoeuvre à 2 de ses équipiers : l’excellent grimpeur espagnol Julio Jimenez, transfuge de chez Kas, et Lucien Aimar, l’un des leaders de la Nouvelle Vague du cyclisme français. A eux de contraindre Poulidor à faire des efforts.
Bitossi au nom de l’Italie
Gimondi et Motta, les 2 étoiles transalpines, sont restés à la maison. C’est Franco Bitossi (Filotex), meilleur grimpeur des Tours d’Italie 64, 65 et 66 (largement devant Jimenez), qui aura la lourde tâche de les faire oublier.
Pas de bonifications aux arrivées
Les organisateurs ont décidé de supprimer les bonifications aux arrivées d’étape, de manière à ne pas obliger les favoris à se mêler aux sprints dangereux. Pas sûr que cela plaise à Rik Van Looy (Solo-Superia).