Danguillaume, " le régional à retardement " (G. Delamarre)
Les 200 premiers kilomètres ne sont qu’une longue promenade à travers les champs de blé de la Beauce. Par la suite, il faut gravir les côtes de la vallée de Chevreuse (Dourdan, Saint-Rémy, Châteaufort, Buc). C’est là que la course débute vraiment.
Jean-Pierre Danguillaume (Peugeot), certes déçu de ne pas avoir été récompensé de ses efforts la veille, chez lui à Tours, estime qu’il a encore ses chances aujourd’hui. Il se remet à l’ouvrage au 210ème km. Benfatto (qui crèvera à 4 km de la ligne) puis Guerra, Houbrechts, Gonzales, Frey et Schleck lui emboîtent le pas. Ces 7 hommes comptent 40’’ d’avance à 8 km de Versailles mais ils sont rejoints aux portes du stade Montbauron. Tous sauf Danguillaume qui, bien que néo-professionnel, possède déjà une solide expérience des pistes en cendrée, très fréquentes lors de la Course de la Paix qu’il a gagnée en 1969. Le Tourangeau fait donc l’effort de manière à conserver un avantage d’une dizaine de mètres au moment de s’engager sur la piste. Impossible ensuite de le dépasser et voilà encore un jeune français (24 ans) vainqueur d’étape dès sa 1ère participation. Guimard, Vasseur, Thévenet, Danguillaume : la relève est assurée !

Jean-Pierre Danguillaume, le dernier d’une famille de cyclistes.

Son oncle, Camille, avait remporté Liège-Bastogne-Liège en 1949.

 Bellone, le Tour s’arrête à Versailles
Au 147ème km, une chute propulse plusieurs coureurs à terre. Les plus touchés sont Gonzalez-Linares (genou) et Gilbert Bellone qui termine en tenant son guidon avec 2 doigts. On diagnostiquera une fracture ouverte du coude et une opération obligatoire.

Classement de l’étape

Classement général