Le programme du jour

Source : ASO

 Evans favori des pronostics
Avant de s’élancer pour ce contre-la-montre décisif, Carlos Sastre (CSC), bien que leader de l’épreuve, ne rallie que très peu de suffrages à sa cause. L’espagnol n’est pas un grand rouleur, pas plus d’ailleurs que son coéquipier Franck Schleck (2ème du général à 1’24’’) ou que le surprenant autrichien de la Gerolsteiner Bernard Kohl (3ème à 1’33’’). Non, il semble que le Tour de France soit promis à Cadel Evans (4ème à 1’34’’) dont les références chronométriques par rapport au maillot jaune sont bien meilleures. Lors du Tour 2007 par exemple, Evans avait battu Sastre de 2’47’’ dans la 13ème étape, de 2’33’’ dans la 19ème, alors que le kilométrage ressemblait à celui proposé aujourd’hui (53 km).

 Sastre sans contestation
De suspense, il n’y en eut pas ! Sastre n’avait perdu que 8’’ sur l’australien après 18 km ; 23’’ après 36 km ; 29’’ à l’arrivée.
12ème de l’étape à 2’34’’ du vainqueur, le castillan d’El Barraco (province d’Avila) pouvait prendre le temps de savourer son triomphe avant de passer la ligne en saluant, doigt levé vers le ciel, la mémoire de son beau-frère, José-Maria Jimenez, décédé d’une crise cardiaque en 2003 dans une clinique de désintoxication.
Une demi-heure après son échec, Evans (7ème de l’étape) ne comprenait toujours pas : «  Je me suis donné à 110 % aujourd’hui. (...) Sastre a fait un contre-la-montre incroyable mais les autres résultats me surprennent également. Quand on m’a communiqué le premier temps intermédiaire de Kohl, j’ai eu comme un choc. Comment je pouvais être derrière lui au premier pointage ? Je n’avais jamais vu ça ».
Un peu plus tard, le chef de file des Silence-Lotto reconnaissait la supériorité de Sastre qui avait eu le mérite d’attaquer dans l’Alpe d’Huez et qui avait bénéficié d’une équipe CSC largement supérieure à la sienne : « Pendant 3 semaines, dès que je tournais la tête, j’en avais toujours un à côté de moi ».

 Schumacher en Ferrari
Déjà vainqueur à Cholet, omniprésent lors de cette 3ème semaine, Stefan Schumacher a confirmé son invincibilité dans les chronos en gagnant celui-ci à 49,817 km/h de moyenne. L’allemand (25ème du classement général à Paris) a battu le champion du monde de la spécialité, Fabian Cancellara, de 21’’ alors qu’il comptait 12’’ de retard après 36 km de course ! Manifestement, la fatigue n’a pas de prise sur lui.

 Les Schleck n’aiment pas le chrono
Franck s’est classé 54ème de l’étape à 5’38’’ de Schumacher ! L’aîné des frères Schleck, 2ème du général ce matin, se retrouve 6ème !
Andy (30ème à 4’2’’) s’en est mieux sorti. 12ème du général, il garde son maillot blanc de meilleur jeune mais il connaît désormais le domaine où il doit progresser s’il veut un jour remporter l’épreuve.

 Classement de l’étape

 Classement général

 Classement des jeunes

 Classement par points

 Classement du meilleur grimpeur