Hinault en patron
Bien que Bruyère soit toujours en jaune, ce sont les Gitane-Renault qui assurent l’essentiel du travail en tête du peloton. Ainsi, lorsque Hézard, Raymond, Oliva et De Schoenmaecker prennent plus de 3’ d’avance au 140ème km, la chasse est menée par les hommes de Bernard Hinault. A l’arrivée, Guimard, leur directeur sportif, s’explique : « C’est le genre d’étape où les attaquants peuvent se créer un avantage d’un quart d’heure. Il faisait très chaud, le parcours était d’une extrême rugosité (côtes de Nozière, de Jalliac, de Saint-Anastaise et montée finale de Superbesse). Par ailleurs, si nous ne l’avions pas fait, nous aurions vraisemblablement subi le feu roulant d’offensives. Nous avons fait un choix. »

 Wellens est en forme
Au 187ème km, les 4 échappés possèdent encore 1’30’’ d’avance. C’est le moment que Paul Wellens (Ti-Raleigh) choisit pour se porter à l’attaque. Le belge les rejoint 12 km plus loin, récupère pendant 5 km puis porte l’estocade pour gravir en solitaire Saint-Anastaise et Superbesse où il gagne avec 1’30’’ d’avance sur ses poursuivants.
Le belge, récent vainqueur du Tour de Suisse, remonte à la 7ème place du général.

 Laurent et Agostinho grignotent
L’ascension de Superbesse n’est pas des plus difficiles mais le porteur du maillot à pois, Pollentier, n’hésite pas à durcir la course. Hinault ne peut évidemment pas le laisser faire. Par contre, lorsque Agostinho (Flandria) et Laurent (Peugeot) accélèrent, le champion de France n’intervient pas. Les 2 hommes (6ème et 8ème du général) s’octroient une trentaine de secondes de crédit tandis que Martinez (vainqueur la veille, 14ème aujourd’hui) en perd 12.

 Classement de l’étape

 Classement général