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Des modifications au règlement
Tout d’abord, le système de bonifications mis en place l’année dernière est revu à la baisse. 2’ au premier de chaque étape, 1’ au 2ème : cela semble plus juste.
De plus, Desgrange institue pour la première fois un classement du meilleur grimpeur patronné par les apéritifs « Martini et Rossi ». : 10 points au 1er, 9 points au 2ème etc... pour chacun des 16 cols sélectionnés.
Enfin, le Tour part dans le sens contraire à l’habitude : les Alpes seront franchies avant les Pyrénées.
" Une équipe de copains "
Les tricolores font, cette année encore, forte impression avec André Leducq (vainqueur en 1930 et 32), Antonin Magne (vainqueur en 1931) et Charles Pélissier (14 étapes depuis 1929) tandis que la relève se montre de plus en plus pressante : Roger Lapébie a gagné le championnat national, Georges Speicher et Maurice Archambaud atteignent à leur maturité.
« C’est une équipe de copains, même si ces copains ne sont pas toujours exactement les mêmes d’une année sur l’autre, et même si des propos un peu vifs sont échangés parfois, derrière une porte close d’une chambre d’hôtel. Entre eux, tout devient simple sur la route », note le journaliste Albert Baker d’Isy qui se révèle incapable de désigner un leader parmi ces 6 "As".
Guerra est de retour
Révélation du Tour 1930 qu’il termine 2ème, champion du monde 1931, champion d’Italie 1932 et 33, vainqueur de Milan-San-Remo 1933, Learco Guerra revient sur les routes de France après avoir abandonné le Giro sur blessure alors qu’il avait gagné 3 étapes sur 5. L’Italien, entouré de Camusso (3ème en 1932) et du sprinter Di Paco (9 étapes en 2 ans), sera particulièrement redoutable.
Plus que les Belges (Ronsse, Aerts, Rebry, Lemaire) toujours empêtrés dans leurs querelles intestines ou que l’Allemand Kurt Stoepel (2ème l’année dernière).