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Une équipe de France impressionnante
Georges Speicher, vainqueur sortant, champion du monde en exercice, Antonin Magne, vainqueur en 1931, Charles Pélissier, vainqueur de 14 étapes, Maurice Archambaud, longtemps porteur du maillot jaune l’année dernière, Raymond Louviot, champion de France en titre, Roger Lapébie, champion de France 1933, René Le Grevès, excellent sprinter et le jeune espoir René Vietto. Côté tricolore, il ne manque personne à l’appel de ce 28ème Tour de France.
Si : André Leducq qui, à 30 ans, n’est certes plus aussi fringant qu’en 1930 et 32, années où il a remporté l’épreuve. Mais « Dédé » se retrouve surtout victime de tractations qui le dépassent. Il a quitté en début d’année l’équipe Alcyon du tout puissant directeur sportif Edmond Gentil pour la petite formation Mercier dirigée par un homme peu apprécié de Desgrange, Francis Pélissier. La popularité de Leducq ne pèse pas lourd face à l’industriel qui inonde le journal « L’Auto » de publicités.
L’opposition
L’Italie semble la nation la plus redoutable malgré l’absence de Guerra, lauréat du dernier Giro. Giuseppe Martano peut se prévaloir de sa 3ème place sur le Tour l’année dernière pour faire office de capitaine tandis que Raffaele Di Paco essaiera de faire fructifier ses 9 succès d’étapes.
La Belgique possède toujours de formidables coureurs de classique : Gaston Rebry (Paris-Roubaix 31 et 34, Tour des Flandres 34), Alphonse Schepers (Liège-Bastogne-Liège 29 et 31, Tour des Flandres 33), Romain Gijssels (Tour des Flandres 31 et 32, Paris-Roubaix 32), Frans Bonduel (Tour des Flandres 30).
L’Allemagne compte encore sur Kurt Stoepel ou Ludwig Geyer. L’Espagne (Vicente Trueba) et la Suisse se sont groupés.
Quant aux individuels, pris en charge par le journal organisateur, ils ne sont plus que 20 dont le Belge Sylvère Maes (Paris-Roubaix 33).
Quelques points de règlement
Le système des bonifications est modifié : 1’30’’ au premier de chaque étape, 45’’ au 2ème. En cas de victoire en solitaire, une bonification égale à l’avance sur le second est accordée dans la limite des 2’. La même règle est appliquée au sommet des cols du classement du meilleur grimpeur.