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Un duel franco-belge
Les Italiens font les frais des relations internationales qui se durcissent en cette année 1936. Aucun ne participera à la Grande Boucle.
Les formations belge et française devraient logiquement en profiter. Romain Maes, vainqueur sortant, Félicien Vervaecke, 3ème, et Sylvère Maes, 4ème, forment cette fois encore l’ossature de « l’Escadron Noir » tandis qu’Antonin Magne (lauréat en 1931 et 34), Georges Speicher (lauréat en 1933, dernier vainqueur de Paris-Roubaix) ou Maurice Archambaud espèrent reconquérir la Toison.
Notons que René Vietto n’a pas été retenu au sein de l’équipe de France. Le Cannois, à 22 ans, semble quelque peu grisé par ses succès de 1934. Il participera quand même à l’épreuve en tant que touriste-routier.
Des Roumains, des Yougoslaves
Desgrange a supprimé le système des « remplaçants » mis en place en 1935. Désormais, les équipes nationales belge, française, allemande et espano-luxembourgeoise seront composées de 10 coureurs alors que les Autrichiens, les Hollandais, les Suisses et, surprise, les Roumains et les Yougoslaves seront répartis par groupes de 4.