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Des bruits de bottes
Etant donnée la situation internationale tendue, les Italiens, les Allemands et les Espagnols sont restés chez eux. Desgrange doit puiser dans les réserves des 2 pays les plus puissants encore en liste : la France et la Belgique. Il décide d’ajouter à l’équipe de France 4 équipes régionales (Nord-Est-île de France ; Ouest ; Sud-Est ; Sud-Ouest) et de créer 2 formations belges (A et B).
Les Suisses, les Hollandais et les Luxembourgeois (les frères Clemens, Mersch, Majérus) complètent l’effectif.
Les Belges semblent au dessus du lot
Sylvère Maes (vainqueur en 36) et Félicien Vervaecke (2ème en 38) font figure de favori. R. Maes (vainqueur en 35), Vissers (4ème en 38) ou Kint (champion du monde en titre) les accompagnent au sein d’un commando d’Outre-Quiévrain d’un excellent niveau.
L’équipe de France se cherche quant à elle de nouvelles vedettes pour pallier les retraits de Leducq, Magne et Lapébie. Victor Cosson (3ème en 38) tente d’y remédier. Peut-être faudra-t-il aussi lorgner du côté des équipes régionales ? René Vietto (Sud-Est), Maurice Archambaud (Nord-Est-île de France) ou René Le Grevès (Ouest) n’ont rien à lui envier.
Quelques points de règlement
L’année dernière, Bartali avait amassé un beau pactole en sprintant au sommet des cols. Desgrange avait trouvé cela un peu excessif. Il a, cette année, modifié la donne en offrant toujours 1’ de bonification au meilleur grimpeur mais seulement si son avance sur le 2ème est supérieure à 30’’, sauf pour le Tourmalet, l’Izoard et l’Iseran où il faudra que l’écart soit au moins d’1’.
A l’arrivée de chaque étape, le vainqueur gagnera 30’’ s’il s’agit d’un sprint, 1’ s’il arrive avec au moins 30’’ d’avance.
Attention : le dernier du classement général sera éliminé entre les 2ème et 7ème étapes !