Jacquinot, un spécialiste de « Paris - Le Havre »
Cette 1ère étape est marquée par un temps splendide qui semble inspirer les coureurs en avance sur l’horaire à chaque point de contrôle. Jusqu’à Dieppe, tous les favoris sont dans le peloton de tête. A cet endroit, H. Pélissier attaque seul la côte à la sortie de la ville. L’échappé est rejoint mais cette offensive a le mérite d’écrémer la situation. 25 hommes déboulent au ravitaillement de Fécamp. C’est là, à 53 km de l’arrivée, que l’étape se joue. Robert Jacquinot se dépêche de prendre sa part avant de se jeter sur sa machine de manière à franchir la côte avec un peu d’avance sur les autres. Heusghem et Bellenger le suivent. Les 3 audacieux réussissent leur coup mais le Belge est victime d’une crevaison. Les 2 Français, inséparables complices, se relaient parfaitement jusqu’à ce que Bellenger cède à Etretat. Jacquinot poursuit sa route jusqu’au Havre qu’il atteint à 27,477 km/h de moyenne, soit près de 2 km/h plus vite que l’année dernière, lorsque le Pantinois s’était déjà attribué cette même étape, avant d’abandonner quelques jours plus tard. Cette fois, pas question d’abdiquer, a-t-il promis.

L’arrivée de Jacquinot au Havre

 Les premiers écarts
Bellenger a été repris par Tiberghien et Scieur ainsi que par un Italien que personne ne connaît vraiment, un certain ... Ottavio Bottecchia qui s’est permis le luxe de les battre au sprint, 1’55’’ après Jacquinot.
Lambot et Heusghem ont terminé à 7’31’’, F. Pélissier (qui a demandé l’aide d’un médecin car il souffrait des yeux) à 8’14’’, son frère Henri (abonné, comme beaucoup d’autres, aux crevaisons) et Alavoine à 13’22’’, Thys à 29’44’’. Mais le Tour n’en est qu’à ses balbutiements...

Classement de l’étape

Classement général