Les adieux de Van Looy
A plus de 35 ans, après 16 ans de professionnalisme, Rik Van Looy (Willem II Gazelle) a tenu à quitter le Tour sur un dernier fait de gloire. Il s’est échappé, avec le consentement du peloton, au 99ème km pour compter 12’25’’ d’avance 46 km plus loin.
Sentant peut-être son maillot de leader en danger, Stevens (Faema) a lancé la poursuite en compagnie de son équipier Mintjens, des « Bic » Pérez-Frances et Berland, des « Salvarani » Panizza et Zandegu, du « Peugeot » Letort et d’un soldat de Van Looy dont nous reparlerons par la suite, Pijnen.
L’écart s’est rapidement amenuisé mais «  Rik II » a conservé 42’’ d’avance sur la ligne, suffisamment pour prendre le temps de se refaire une beauté avant d’ajouter un nouveau fleuron à son remarquable palmarès.
« L’Empereur d’Herentals » pourra ensuite arriver hors-délais lors de la 6ème étape, peu importe, le devoir a été accompli.

Encore une année à écumer les routes mais Van Looy réalise ici son dernier fait de gloire

 Faut pas chatouiller Pérez-Frances !
Dans le groupe de contre-attaque, Pérez-Frances était l’un des plus acharné à la perte de Van Looy. L’équipier de ce dernier, René Pijnen, entendait protéger au maximum son leader, en usant, s’il le fallait, de stratagèmes peu recommandables, le tirage de maillot par exemple. Mal lui en a pris. L’espagnol, très en colère, lui a donné un coup de pied dans le guidon, ce qui a catapulté le hollandais dans le fossé ! A l’arrivée, l’hidalgo était sanctionné de 5’ de pénalisation.

 Stevens et Letort, grands bénéficiaires de la journée
Le groupe de contre-attaque est arrivé plus d’une minute avant le peloton. Une bonne affaire pour Julien Stevens qui a consolidé sa place de leader et pour Désiré Letort qui s’est installé juste derrière le belge, à l’affût du moindre faux-pas ...

Classement de l’étape

Classement général