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Le Tour des ruptures
Après la guerre ouverte qui a opposé l’année dernière l’U.C.I. à la société A.S.O. organisatrice de l’épreuve, la Grande Boucle n’est plus sous l’autorité de la Fédération Internationale mais sous celle de la Fédération Française qui sera en charge des contrôles anti-dopages.
Par ailleurs, le parcours de l’épreuve a sensiblement été modifié. Terminées les bonifications. Terminé le prologue, remplacé par une étape en ligne qui s’achèvera au sommet de la côte de Cadoudal à Plumelec. Terminée la longue introduction des étapes de plaine réservées aux sprinters. Cette année, le 4ème jour, un chrono de 29,5 km à Cholet, suivi, 48 heures plus tard, d’une arrivée en altitude à Super-Besse, provoquera une première hiérarchie avant la traversée des Pyrénées et des Alpes.
Des absents de marque
L’équipe Astana n’ayant pas été retenue par les organisateurs en raison de plusieurs affaires de dopage (Vinokourov en particulier), Contador (dernier vainqueur en date du Tour 2007 et du Giro 2008) est resté à la maison ainsi que Leipheimer (3ème du Tour 2007) et Klöden (2ème en 2004 et 2006).
D’autre part, Boonen (maillot vert 2007) a été écarté à la suite d’un récent contrôle positif à la cocaïne.
Ajoutons à cette liste de nombreux coureurs italiens comme Bettini, Simoni, Di Luca, Sella, Bennati ou Pettachi.
Pas de grand favori
Cadel Evans (2ème en 2007) semble le plus solide de tous les participants mais l’Australien de la Silence-Lotto devra faire face à de sérieux prétendants : Alejandro Valverde (Caisse d’Epargne), double vainqueur de Liège-Bastogne-Liège en 2006 et 2008 ; les frères Andy et Franck Schleck ainsi que Carlos Sastre à la tête d’une solide formation C.S.C. ; Damiano Cunego (Lampre) qui a fait l’impasse sur le Giro (1er en 2004 à 22 ans) pour mieux se préparer au Tour ; Denis Menchov (Rabobank) qui, malgré ses 7 participations précédentes, n’a jamais brillé au mois de juillet (5ème en 2006) contrairement à la Vuelta qu’il s’est adjugée à 2 reprises ; Riccardo Ricco (Saunier-Duval), le jeune grimpeur transalpin, 2ème du dernier giro.