Le parcours

 Les ogres Raleigh
De nombreuses averses accompagnent une nouvelle fois la caravane du Tour. Duclos-Lassalle, le régional de l’étape, se montre, dès le matin, aux avant-postes. Nul doute : le Béarnais aimerait s’imposer sur ses terres mais il rate le coche lorsque Gerrie Knetemann (Ti-Raleigh) et Ludo Peeters (Ijsboerke) s’enfuient, km 149. Tandis que les 2 Flamands se relaient parfaitement, le futur héros de Paris-Roubaix part en contre-attaque : 46’’ de retard, km 164. Rien à faire. Il faut abdiquer.
Au sprint, Knetemann ne laisse aucune chance au Belge que l’on annonce au sein de la formation néerlandaise la saison prochaine. Une formation qui s’offre, soit dit en passant, sa 10ème victoire d’étape sur ce Tour, la 7ème consécutivement, le maillot vert sur les épaules de Raas en prime !

 « Pau, 22h30 : Hinault renonce » (L’Equipe)

Hinault, gêné par une tendinite au genou, est proche de l’abandon.

A l’arrivée, le maillot jaune Bernard Hinault semble ne plus trop se plaindre de sa tendinite au genou. Il annonce même au micro d’RTL qu’il songe à attaquer le lendemain dans l’Aubisque. Intox.
Quelques heures plus tard, « le Blaireau », accompagné de Cyrille Guimard, se présente à l’hôtel de la direction du Tour pour déclarer son retrait de la compétition.
Aussitôt après, il se réfugie à Lourdes chez son équipier Hubert Arbes avant, le lendemain, de s’expliquer devant quelques journalistes : « Depuis le 50ème km entre Agen et Pau, ma décision était prise. Devant la souffrance, finalement, je suis un homme comme les autres. Avec ses limites. J’aurais pu repartir de Pau. Mais pour m’arrêter dans le premier col et voir le peloton de dos. Pas question. »
Le 31 août, Hinault sera sacré champion du monde à Sallanches après avoir lâché un à un ses adversaires, jusqu’au plus coriace, Baronchelli, dans la côte de Domancy.

 Classement de l’étape

 Classement général