Parcours : Il s’agit de la redoutable étape pavée (sur 16,7 km) qui mène les coureurs de Lille à Lens puis en Belgique (Mouscron - Tournai) avant de revenir sur Lille (boulevard Jean-Baptiste Lebas).
Les zones pavées difficiles sont situées à Camphin-en-Pévèle (km 195) et Sainghin-en-Mélantois (km 205).

 12 hommes prennent les devants
Avant d’aborder les zones présumées dangereuses, 12 hommes se sont enfuis : Bazzo, Vandenbroucke, Vanoverschelde, Verlinden, Lubberding, Van Der Poel, Arbes, Linart, De Gendt, Moerlen, Graignic et Tinazzi qui souffre d’une fracture du scaphoïde et préfère prendre de l’avance (il terminera à 6’3’’ du vainqueur).
Ce petit groupe possède 2’30’’ d’avance au 145ème km mais il ne lui reste qu’une quarantaine de secondes au moment d’aborder les difficultés. Insuffisant !

 Paris-Roubaix bis
Les secteurs pavés ne vont pas provoquer la décision attendue.
Hinault et Anderson (le maillot jaune) y seront bien victimes de 2 crevaisons chacun mais aucune attaque de grande envergure ne viendra perturber leurs plans.
Ce n’est qu’au moment de quitter ces endroits stratégiques que la course va se décanter sous l’impulsion des Ti-Raleigh.
C’est tout d’abord Ludo Peeters qui prend 26’’ d’avance mais il est arrêté par une crevaison.
Immédiatement après, Jan Raas, déjà vainqueur de Paris-Roubaix cette année, prend la relève. Il est accompagné de Jacobs, Arnaud, Martens, Andersen, Van Houwelingen puis Le Bigaut.
Il reste une vingtaine de kilomètres à parcourir.
Aux alentours de la flamme rouge, le néerlandais accélère et remporte détaché sa 9ème victoire sur le Tour.

Raas, l’homme des pavés en 1982

Classement de l’étape

Classement général