L’étape la plus longue
Les suiveurs, résignés à se lever à 4 heures du matin pour ... poursuivre leur sommeil dans les voitures, s’attendent à passer une longue et morne journée sur les 345 km absolument plats qui séparent Nantes de Bordeaux. Les organisateurs ont d’ailleurs tablé sur une moyenne horaire de 30 km/h, ne surestimant pas l’ardeur des coureurs. Ils n’ont, en réalité, pas tenu compte du vent favorable ! La promenade s’est effectuée à un train soutenu et c’est 1 heure et demie avant les prévisions que les cyclistes franchissent la ligne à plus de 34 km/h de moyenne.

 Les Hollandais toujours aussi fringants
Les premières heures se révèlent bien calmes mais, juste avant Montendre (km 271), la course s’accélère brusquement lorsque 5 hommes prennent la poudre d’escampette : Nolten (Hollande), Vanderstockt (Belgique), Dierkens (Luxembourg) et les régionaux Walkowiak (Nord-Est Centre) et Bultel (Ouest). Près de Saint-Antoine-de-Cubzac, au km 305, Jan Nolten, déjà victorieux à Monaco l’année dernière, se lance seul vers la victoire. Robert Vanderstockt l’imite dans les faubourgs de Bordeaux. Bien trop tard pour espérer rejoindre le Batave.
Le peloton arrive près de 6’ plus tard. On assiste alors à un sprint mouvementé, remporté par Magni, contesté par Koblet qui estime avoir été tassé par l’Italien.

Jan Nolten (1930-2014) remportera également un contre-la-montre lors du Giro 1956.

Classement de l’étape

Classement général