Les prémices
Une première heure effectuée à 41 km/h de moyenne et le col de Perjuret (11 km à 2,9 % de moyenne), au cœur du Causse Noir, que le sprinter Graczyk franchit en tête (km 52) devant Massignan puis le peloton à 45’’.

 Le drame
2ème du général à 1’38’’ de Nencini, Roger Rivière est confiant. Il lui reste les Alpes à franchir puis un contre-la-montre de 83 km l’attend à Pontarlier quelques jours avant l’arrivée. Premier homme à dépasser les 47 km à l’heure, le Stéphanois espère qu’il fera ce jour là la différence. Le destin en décide autrement...
Dans la descente de ce col de Perjuret, Rivière chute dans le ravin, 20 mètres plus bas. Il est transporté à l’hôpital, la colonne vertébrale fracturée. A 24 ans, sa carrière s’arrête là. Boiteux, il ne pourra jamais reprendre la compétition. Sa vie basculera dans la tragédie avant de prendre fin à 40 ans en 1976. Certains ont affirmé qu’il n’avait pas freiné au moment d’aborder le virage fatidique, un puissant analgésique, le Palfium, ayant perturbé ses réflexes. On en dit tant...

La carrière sportive de Rivière s’arrête là, dans un ravin du col de Perjuret.

 La course continue
Adriaensens, le dernier rival de Nencini, accélère dans la Corniche des Cévennes (km 77) mais il est repris sur le plateau. Beuffeuil franchit en tête le col d’Uglas (km 120) tandis qu’Adriaensens se détache une nouvelle fois du groupe maillot jaune. Sans succès. Une soixantaine de coureurs se regroupent avant Alès (km 145). L’étape se joue finalement au sprint. Martin Van Geneugden l’emporte, profitant d’une mésentente entre Graczyk et Darrigade.
Vainqueur à 2 reprises sur ce Tour, le Belge connaîtra moins de réussite lors de la 18ème étape. Il terminera courageusement la course après être tombé dans la descente du col de la Colombière. Sans pouvoir se remettre en selle le lendemain.

Classement de l’étape

Classement général