Pas de maillot jaune aujourd’hui
Conformément au règlement qui stipule que le champion du monde doit porter le maillot arc-en-ciel en toute circonstance, Georges Speicher ne peut revêtir le maillot jaune. Le leader du général sera, pour une fois, reconnaissable à sa casquette, jaune évidemment.

.
 Un enterrement de première classe
De Lille à Charleville, l’étape commence par les sentiers pavés pour atteindre ensuite les douces routes goudronnées. C’est donc en début de parcours qu’il faut se montrer particulièrement attentif. Or, au bout d’une trentaine de kilomètres, alors que le peloton évolue en file indienne, 11 coureurs se détachent sans réellement forcer la cadence. Recensons-les quand même, on se sait jamais : Martano, Gestri, Bergamaschi, Gotti, soit 4 Italiens dont le leader transalpin (oh, oh), 2 Allemands (Geyer et Buse), 3 tricolores (Magne, Louviot, Le Grevès) ainsi que 2 individuels français (Y. Le Goff, Viratelle). Pas de Speicher ! Pas grave, me direz-vous : il n’y a aucun Belge dans cette échappée. Ils vont bientôt réagir. Et bien non ! 3’ à Valenciennes, 4’30’’ à Bavay, 6’30’’ à Maubeuge, 8’ à La Capelle, 13’ à Hirson, 15’36’’ à Charleville ! Speicher s’est fait prendre au piège.

 L’équipe de France maîtrise toujours les événements
Les Italiens et les Allemands ont mené grand train mais, in fine, l’équipe de France s’en est merveilleusement sorti : René Le Grevès a inscrit pour la 2ème fois son nom au palmarès en gagnant le sprint tandis qu’Antonin Magne a pris le commandement du général.

"Tonin le Taciturne", déjà vainqueur de l’épreuve en 1931, peut-il réaliser la passe de deux ?

Classement de l’étape

Classement général