Speicher grâce à Leducq
Après les péripéties du contre-la-montre individuel de Genève, Desgrange décide de faire disputer ce chrono par équipes. Les Belges emmenés par le maillot jaune Romain Maes s’élancent en premiers puis, de 5’ en 5’, 2 groupes de touristes-routiers, les Italiens, les Allemands, les Espagnols accompagnés par les individuels suisses, enfin les Français.
A mi-course, les Belges possèdent 10’’ d’avance sur les tricolores mais ces derniers, pourtant privés de Le Grevès qui a crevé à 2 reprises, s’imposent à 44,171 km/h de moyenne, 27’’devant les Belges, 1’30’’ devant les Italiens.
Georges Speicher (3ème du général) franchit en tête la ligne d’arrivée, ce qui lui permet d’empocher 1’30’’ de bonification et de revenir à 13’’ de Camusso au général. « Le Prince de Montlhéry » n’en oublie pas pour autant de rendre hommage à « Dédé », promu capitaine de route depuis l’abandon de Magne : « J’ai gagné, sans doute parce qu’il fallait que ce fût moi qui sois le vainqueur de l’étape à cause de la bonification. Mais dites bien que le vrai gagnant aujourd’hui a été Leducq, qui a réellement fourni un travail formidable, et j’espère que la prime quotidienne du plus méritant sera aujourd’hui pour lui. »

L’équipe de France : de gauche à droite, Leducq, Archambaud, Moineau, Speicher, Fontenay.

Vietto est déjà parti, Le Grevès pas encore arrivé.

Classement de l’étape

Classement général