Les Belges assurent
Partie en trombe, la formation belge a facilement gagné cette étape, permettant ainsi au maillot jaune Sylvère Maes et à Albertin Disseaux (désormais 3ème du général) de prendre une option sur la victoire finale.
Comment ! Déjà évoquer la fin de l’édition 1937 alors que les Pyrénées ne sont pas encore franchies ? C’est peut-être aller un peu vite en besogne mais il reste 5 contre-la-montre par équipes à effectuer, 5 épreuves qui permettront sans aucun doute aux Belges de faire le plein. "Et les Français ? Et les Italiens ?", me direz-vous, "ils ne peuvent pas rivaliser ?"

 Lapébie esseulé
Roger Lapébie (3ème du général ce matin) a lâché tous ses compagnons de l’équipe de France ! Heureusement que l’organisateur avait décidé d’incorporer les Suisses au sein de la formation tricolore : Léo Amberg l’a si bien soutenu que tous 2 n’ont perdu qu’1’31’’ sur les Belges. Un véritable exploit ! N’empêche qu’on ne voit pas bien comment le Bordelais pourrait rééditer semblable performance à chaque chrono !

Dans la côte du Camp, Lapébie n’est plus épaulé que par Amberg et Zimmermann.

Et encore, plus pour très longtemps en ce qui concerne Zimmermann.

 L’Italie hors-sujet
M. Desgrange avait formé une équipe italo-luxembourgo-hollandaise de qualité mais Bartali, le leader Transalpin, est malade. Il faut l’attendre et concéder 4’39’’ à l’arrivée.
Quant à Vicini, 2ème du général ce matin, le pauvre n’appartient pas à l’équipe nationale italienne. Relégué au sein d’un des deux groupes d’individuels, il débourse la bagatelle de 5’13’’ !

Classement de l’étape

Classement général