Des primes pour animer le début d’étape
Pendant les 100 premiers kilomètres à travers le massif des Maures, le peloton, manifestement de bonne humeur, chante ou siffle des mélodies populaires.
Après Fréjus, Emile Hardy démarre de manière à enlever la prime offerte par la ville de Saint-Raphaël. Voilà les coureurs à 35 km/h de moyenne jusqu’aux Bouches-du-Loup où Frantz s’octroie la 2ème prime de la journée avant qu’aux abords de Nice, un orage oblige ces messieurs à prendre les imperméables dans les voitures suiveuses.

 Buysse gère sa confortable avance
Bientôt, il faut escalader le col de Braus. Dans un premier temps, Lucien Buysse semble s’enfuir mais le maillot jaune préfère finalement attendre Huyse et Parmentier, ses équipiers, ainsi que Bidot avant que Frantz et Aimo n’établissent à leur tour la jonction. Ces 6 hommes basculent ensemble dans la descente mais Parmentier et Aimo sont victimes de crevaisons. Quant à Buysse, il ne prend aucun risque et laisse filer le trio Frantz, Bidot, Huyse vers la victoire d’étape. A l’arrivée, le Flamand concédera 4’20’’ à Frantz. Une pacotille par rapport à l’avance qu’il s’était précédemment octroyée : 1h20’.

 Frantz s’offre la 2ème place du général
Dans la côte de la Turbie, Huyse capitule. 4ème du général, Nicolas Frantz (Alcyon-Dunlop) a tout intérêt à rouler à bloc. Et ce d’autant plus qu’il reçoit le soutien total de la part de Marcel Bidot (Thomann-Dunlop), un jeune Parisien de 24 ans, 2ème du Critérium des Aiglons en 1925. Gabriel Hanot, dans le « Miroir des Sports » considère que le Luxembourgeois aurait pu laisser la victoire à son « équipier », licencié dans une filiale de la formation « Alcyon ». Frantz préfère inscrire son nom pour la 4ème fois cette année au palmarès des vainqueurs d’étape. Plus important, il profite de l’effondrement de Taillieu (16ème à 18’40’’) et de Dejonghe (18ème à 20’40’’) pour s’installer à la 2ème place du général. Loin derrière l’indéboulonnable Buysse.

 Classement de l’étape

 Classement général