Kirsipuu en baroudeur
La Once tient à conserver le maillot jaune qui est sur les épaules de Gonzalez de Galdeano. Ce n’est qu’au 111ème km que le bon de sortie est accordé à Sandstöd (CSC), Diercksens (Lampre), Kirsipuu (AG2R), Casagranda (Alessio) et Edaleine (Jean Delatour). 4’20’’ d’avance à 50 km de l’arrivée, on peut y croire, surtout lorsqu’il reste 58’’ à 5 km. Peut-être est-il temps alors de regarder les forces en présence à l’intérieur de ce quintette ? Un nom surgit alors : Jan Kirsipuu, redoutable sprinter, déjà vainqueur sur le Tour à 2 reprises (1999, 2001). Certes, l’Estonien n’est pas au sommet de sa forme depuis qu’une voiture l’a renversé en mars (rupture partielle du tendon rotulien du genou) mais pas question de le laisser tirer les marrons du feu dans les 100 derniers mètres. Les attaques se multiplient donc en cette fin d’étape. Kirsipuu, à chaque fois, fait l’effort et parvient, in extremis, à dépasser Sandstöd sur la ligne. Vincent Lavenu, son directeur sportif chez AG2R peut être fier : la wild-card était parfaitement justifiée.

3ème victoire d’étape sur le Tour pour Kirsipuu. Pas la plus facile

 Attention aux chutes
Une chute à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée envoie à l’hôpital Rik Verbrugghe (Lotto) (fracture de la clavicule) et Marco Pinotti (Lampre).

Classement de l’étape

Classement général